mercredi 30 décembre 2015

Bilan 2015 et regards sur 2016


2015...


Une bien belle année !
Après 2014 où je m'initiais au trail et et préparais la SaintéLyon, je décidais de mettre de côté la STL en 2015 et d'orienter cette année sur le plaisir du trail diurne dans de beaux décors, dans le but de progresser et surtout de prendre du plaisir. Je ne délaissais pas pour autant le bitume (déjà en ville c'est là-dessus que je cours), car l'idée de faire mon premier marathon se précisait. Finalement les vacances ne me permettant pas de préparer un marathon, j'ai vite oublié l'idée pour cette année.


Prévisions :


Je me fixais donc deux objectifs sur les deux premiers tiers de l'année :
- enchaîner le Trail des Coursières (47k) et le Pilatrail (44k) sans souffrance et sans me prendre les BH
- battre mon record sur semi au Run In Lyon et si possible accrocher les 1h45

Pour la fin d'année je me laissais la liberté d'aviser plus tard, j'avais déjà de quoi bien m'occuper là. Dans l'idée je visais la participation aux offs de reco STL, et comme justement je ne ferais pas la STL, c'était l'année ou jamais pour participer au Sainté Trail Urbain qui me tient à coeur.

Et pendant ce temps je comptais bien faire plus ample connaissance avec mes nouveaux amis de Kikourou, au fil de jolis offs.


Réalisations :


En chiffres ça donne :

1500km pour 33000mD+ 
Dont 280km pour 8450mD+ en compétition.

9 courses :
5 trails courts : 
    Hivernale des Coursières 30k
    Trail des Salamandres 30k
    Trail des Coursières 47k
    Pilatrail des Trois Dents 44k
    La Solaiz'Hard (mais pas trop) 18k

2 semi-marathons :
    Foulées San-Priotes
    Run In Lyon

2 trails urbains :
    Lyon Urban Trail 35k
    Sainté Trail Urbain 34k


Et par rapport aux prévisions ?

Plaisir de courir en nature de jour, dans de beaux décors : 
La Dent de Crolle un peu humide

OUI !
Mais... je n'ai quand même pas eu de chance avec la météo : brume, brouillard, humidité, voire pluie là où je comptais m'en mettre plein les yeux notamment au trail des Salamandres, à la Solaiz'Hard, au Sainté Trail Urbain, et lors de ma sortie en Chartreuse au mois d'août.

Bon mais sinon j'en ai quand même bien profité les autres jours !


Enchaîner les Coursières 47k et le Pilatrail :
La soupe des Coursières

OUI ! 
Objectif bien rempli, avec plaisir et sensations sur le Pilatrail, un peu plus de difficultés sur les Coursières, où j'ai découvert pendant de longues minutes le doute et la grande tentation de l'abandon quand les réserves sont épuisées et que le corps ne veut plus répondre, jusqu'à ce que la soupe salvatrice  fasse son effet. Fin de rhume + début de la chaleur printanière + pas de casquette + pas assez bu... j'en ai tiré, les enseignements.


Le record sur semi-marathon :
Record battu !!

OUI !
Objectif plus que rempli ! Après un chrono très prometteur de 1h48'57" aux Foulées San-Priotes en février, je n'étais plus sûr de rien 7 mois plus tard en rentrant de voyage juste avant le Run In Lyon. Et puis finalement, après un gros début d'année et cette bonne coupure, la vitesse fut au rendez-vous pour un temps canon en 1h44'34", un record qui me satisfait pleinement.


Le Sainté Trail Urbain, mais pas que :

Lyon Urban Trail
OUI !
Oui je l'ai fait ce Sainté Trail Urbain dans les rues de ma jeunesse !
Mais ce que je n'avais pas prévu, c'est que 2015 serait mon année de trails urbains. Moi qui pensais ne pas faire le Lyon Urban Trail en avril, j'ai gagné un dossard, et ai pris un plaisir fou à reconnaître le grand parcours puis à le faire en course
Et pour un peu je me serais laissé tenter par le LUT by Night, après avoir participé à la reco intégrale organisée de main de maître par le LUR !


Le plaisir des offs Kikourou :

OUI !
Le col de Morétan
Cette année j'ai encore rencontré plein de gens super sympa et fait des offs mémorables, c'est vraiment bien Kikourou !

Il y a d'abord eu les offs dans la neige des Monts du Lyonnais, puis le off des records, un bon concept pour se taper dedans et s'achever à l'after !

A l'automne il y a eu les incontournables offs reco STL, j'en ai fait deux, comme prévu, et c'était très chouette.

Mais surtout, je retiens ce fabuleux off du mois du juillet en Belledonne, avec le col de Morétan, une journée magnifique et une révélation pour moi : la montagne c'est vraiment génial !

Et puis ce qui est bien avec Kikourou c'est que même sans courir on peut vivre la course de l'intérieur, c'est ce que j'ai découvert en juillet et août, en passant des heures à lire les suivis live sur les fils des différents ultras de l'été... Ca fait rêver et ça donne des idées...


Et le vélo dans tout ça ?

Euh... ben je n'ai fait qu'une seule sortie cette année...



Regards sur 2016


Depuis quelques jours j'ai déjà la tête en 2016. Je me prépare à attaquer un gros plan d'entraînement et je commence déjà à intégrer de la PPG dans mes sorties. Et pour cause, les objectifs 2016 ne sont pas nombreux, mais gros, nécessitant 6 mois de préparation (en tout cas c'est le plan prévu) : 

Lale 2 juillet !

Car je veux m'orienter tant que possible vers des trail plus longs et vers la montagne si attirante.
C'est le grand axe de l'année prochaine qui devrait impliquer les points suivants :

- Des plan d'entraînement plus précis et complets, peaufinés au fil de mes lectures et de mes expériences.

- Le retour du vélo dans une idée d'entraînement croisé.

- L'apprentissage de l'utilisation des bâtons. Je ne tenais pas à y passer, mais finalement je me suis laissé convaincre, c'est certainement mieux comme ça. Je commençais vraiment à avoir peur de ne pas pouvoir avaler les 4500mD+ de la MH60 sans bâtons. Maintenant tout reste à faire : se renforcer, et apprendre.

- Et surtout du plaisir, toujours !


Et ensuite je prévois de faire mon premier marathon au Run In Lyon (<4h si possible) et ma deuxième SaintéLyon solo (<9h30 si possible)... on verra bien...



Bonnes fêtes de fin d'année et à bientôt en 2016 !!!





dimanche 22 novembre 2015

Sainté Trail Urbain, quand il faut aller au charbon

Alors non je ne mets pas ce titre que pour faire un jeu de mots (comme si c'était mon genre...), mais parce que sur ce Sainté Trail Urbain 2015 il y a une barrière horaire au bout de 3h, au 26e kilomètre, sur le site minier du Puit Couriot. 25 km en 3h, sur un trail urbain assez roulant, ça doit passer. Sauf que ce n'est pas si roulant que ça, et qu'avec le froid et la neige qui sont arrivés sur ma bonne ville natale de Saint-Etienne, pour passer la barrière horaire il va vraiment falloir aller au charbon !
En préparant la course j'étais assez confiant, mais pas complètement sûr non plus de passer, j'ai donc très vite pris le parti de couper cette épreuve en deux : une course de 26 km à boucler en moins de 3h, avec mes temps de passage estimés, et un final de 8 km avec deux belles bosses, à faire sans stress avec les force qui resteraient.


Et voila ce que ça a donné :

Les photos - Le film

L'avant-course tranquille


De bon matin ça roule bien pour venir de Lyon, et heureusement il n'a pas neigé pendant la nuit. A 7h50 on n'a que l'embarras du choix pour se garer à proximité du Zénith et du Parc des expositions de Saint-Etienne, alors que quelques petits flocons tombent gentiment.

8h00 : Retrait des dossards au Parc des expositions, avec le sac coureur contenant un buff et aussi un bonnet ! Parfait : le buff c'est pour moi et le bonnet pour mon épouse qui m'a accompagné et qui aura moins froid comme ça.

Devant le Zénith


8h40 : Un petit tour à la voiture pour finir de me préparer et je prends la direction du départ, devant le Zénith, au petit trot, histoire de lutter contre le froid (1° maxi) et de pouvoir partir sur un bon rythme car aujourd'hui il ne s'agit pas de traîner.



8h55 : Les 400 inscrits sur le format long sont en place sur la ligne de départ pour 1 minute d'applaudissements, suivie d'une Marseillaise reprise en choeur, pour rendre hommage aux victimes des attentats du 13/11.

La zone de départ

Ne rien lâcher pendant 25 km

Derrière le cimetière du Crêt de Roch

9h02 : Un petit coup de sifflet retenti et c'est parti !
Je profite des deux premiers km plats pour me mettre dans le rythme, et rentrer d'un bon pied dans la première côte, brève, le Crêt de Roch. De suite on est dans l'ambiance trail puisqu'on contourne le cimetière par un single boueux, avant de retrouver la ville et les escaliers, dévalés deux à deux, jusqu'à la place Jean Jaurès et à l'Hôtel de Ville.

Tout s'est enchaîné très vite. Deux km maintenant pour temporiser, mais pas trop, avant d'attaquer le premier gros morceau : l'ascension de la colline de Villeboeuf et ses escaliers. Ce n'est pas facile. J'ai la drôle d'impression qu'on vient juste de partir mais que je suis dans l'effort depuis deux heures... pas très bon signe ça après une demi-heure de course. Bref, pas grave je me re-concentre vite sur la montée. En haut c'est légèrement vallonné, plutôt descendant, jusqu'au parc du Bois d'Avaize où on change encore de décors, là on est en pleine forêt ! C'est boueux dans les descentes, attention aux glissades. A la sortie du parc on retrouve le goudron et j'envois un peu dans la descente.

10h00 : A Terrenoire, le bassin de Janon est en vue, et mes parents aussi ! Ils sont passés m'encourager, ça fait plaisir, d'autant que je sens bien maintenant que je ne suis pas dans un bon jour, les jambes sont lourdes dans les côtes.

A Terrenoire, juste avant le premier ravito

Le ravito de Janon sous la neige

10h05 : Passage rapide au ravito où les pom-pom girls mettent l'ambiance. J'ai 5 minutes d'avance sur mes estimations, donc ça va, mais on attaque déjà la côte de la Métare, la plus longue du parcours, et comme je n'ai pas de bonnes jambes en montée je ne suis pas vraiment rassuré.

La première partie monte d'une bonne pente sur un sentier en direction de l'IUT. Là on a un léger replat goudronné avant d'attaquer un single qui grimpe encore, dans la forêt, dans la neige, pour du vrai bon trail qui n'a plus grand chose d'urbain.

Tout en haut de la Métare

Au bout de cet effort nous arrivons au point culminant du parcours. Petite descente, re-côte, puis la vraie descente, d'abord technique, ensuite très roulante lorsqu'on retrouve la route.

10h45 : Juste avant de débouler sur le petit ravito liquide du Portail-Rouge (km 15), bonne surprise, mes parents sont encore là pour m'encourager ! A Terrenoire c'était prévu, là non.
Et quid du plan de marche me direz-vous... et bien j'ai toujours une petite avance sur mes prévisions, avec pourtant l'impression d'être en retard.

Passage au Portail-Rouge

Nous voici de nouveau en ville, mais ce n'est pas plat pour autant, et pas forcément roulant non plus car le parcours nous réserve des petites surprises par ci par là avec des "passages secrets" techniques entre les rues, c'est vraiment sympa !

11h05 : Je suis pile à l'heure prévue à la Place du Bicentenaire (km 18) pour couper la Grand-Rue et basculer de l'autre côté de la ville, en direction de la Cotonne, prochaine difficulté du parcours.
On commence par contourner un bout de la colline par la voie verte, un bon faux-plat où je me traîne. Du coup quand la pente se dresse pour monter droit sur la colline, je ne force pas trop, préférant me ravitailler en liquide et en sucré. La montée n'est de toute façon pas trop longue avant de basculer dans une descente raide et bien roulante.

11h25 : Je déboule donc pile dans mes prévisions à Tardy. Normalement, parti comme ça je devrais avoir un quart d'heure d'avance sur la BH au Puit Couriot, sauf qu'en plus de ma petite forme du jour j'ai sous-estimé la portion à venir.
La descente en petits lacets d'Auguste Bernard est rigolote, mais pas très rapide, et juste après, la remontée derrière le Musée d'Art et d'Industrie est plus longue que prévu, par un chemin qui serpente, et j'ai de plus en plus de mal à relancer efficacement.

La descente d'Auguste Bernard

Il reste alors 3 km jusqu'au ravito fatidique du Puit Couriot, qui, sur le papier, semblaient globalement plats, mais en réalité pas tant que ça... je perds du temps et je le sais. Ca sent la BH mais je sens qu'il va quand même falloir que je fasse une pause au ravito pour me requinquer un peu, ça va être chaud !

Le Puit Couriot et les crassiers

11h55 : Le Puit Couriot, enfin, j'y suis presque, mais il reste encore l'un des passages les plus sympas du parcours, mais qui fait aussi perdre du temps, la visite expresse du musée de la mine ! On monte quelques marches, on traverse les salles des machines, tout en suivant le marquage lumineux on traverse la fameuse salle des pendus, les douches, et voici le ravito, il était temps.

12h00 : Malgré l'heure très limite je m'accorde quelques minutes pour manger, boire et changer la batterie de la GoPro. Mais quand j'entends un policier dire à un bénévole que les prochains arrivés seront hors course, je me dépêche de repartir.


C'était moins une, mais c'est fait, j'ai gagné de justesse ma première course contre la montre, il en reste une à finir maintenant.


Une belle fin de course, un peu gâchée


13h05 : Ca commence d'entrée par un beau single dré dans l'crassier !
Et là stupeur ! Un débaliseur nous dépasse (on est une petite dizaine de coureurs), et ça, ça fait baliser... Je me suis bien demandé s'il n'allait pas nous demander de faire demi-tour. Finalement non, on le repasse et on ne le reverra plus, la course peut donc continuer sans stress.

La traversée de Côte Chaude est un peu monotone, mais les pensées sont déjà tournées vers le dernier gros défi du jour : le Crêt de Montaud.

12h25 : On y est. La porte du Parc de Montaud se présente. Et là, très bonne surprise, un petit ravito inattendu avec du café chaud !! On n'a eu droit qu'à du froid depuis le début et j'avais vraiment regretté de ne pas voir de café au ravito du Puit Couriot. Je m'accorde donc 2 minutes pour me réchauffer le gosier, et repartir un peu ragaillardi à l'assaut du Crêt de Montaud.
La couleur est annoncée par un petit panneau indiquant 500m pour 90mD+. Les escaliers s'enchaînent et finalement je ne souffre pas tant que ça, et je double même un ou deux coureurs.

Les escaliers dans le Parc de Montaud

12h35 : Au sommet des 6 soleils on retrouve un peu de neige, et les bénévoles les plus malchanceux du jour au pointage chronométrique en plein vent glacial, les pauvres.

Les 6 soleils au sommet du Parc de Montaud

Enfin le plus dur est fait. La descente est sympa, très nature, pour arriver dans des lotissements et des jardins, c'est joli.
On retrouve un décors plus urbain à Grouchy. Quelques marches à monter sur la passerelle SNCF de la Terrasse, moins de 3 km à boucler, avec le Chaudron à portée de main...
Et là c'est le drame. Déception. On passe devant Geoffroy Guichard sans y entrer... incroyable ! J'apprendrais plus tard que les coureurs passés 5 minutes avant nous ont été les dernier à passer dans le Chaudron, puis l'orga à fermé le stade. D'accord dans un contexte difficile et avec un match le soir même ce n'est pas facile à gérer mais quand même, nous priver de ça, et ne pas nous laisser faire le même parcours que les autres jusqu'au bout alors qu'on est dans la même course, c'est décevant.

Le stade Geoffroy Guichard... plus chaud de l'intérieur, parait-il...

13h00 : Tant pis pour le stade (même si je suis encore déçu à l'heure qu'il est), le plus important c'est l'arrivée, en 3h59, avec quand même la satisfaction d'avoir fait un très joli parcours autour de Saint-Etienne, dans des conditions difficiles, avec du plaisir malgré la petite forme du jour.
Place à la grosse paella bien méritée, et au repos de fin de saison !






jeudi 5 novembre 2015

Une Solaiz' pas trop hard


La Solaiz'Hard mais pas trop, de son nom complet, est une nouvelle venue dans le coin. Organisé par Sang Pour Sang Sport, ce trail fait une boucle de 18,2 km (420 mD+), de Solaize à Solaize en exploitant parfaitement les jolis sentiers et les petits reliefs autour de l'Ozon, en passant successivement par Sérézin-du-Rhône, Ternay, Communay et Saint-Symphorien-d'Ozon.
Autant le dire tout de suite, c'est un trail très très roulant, même plus que je ne l'aurais cru.

En fait si je me suis joyeusement inscrit à cette course ce n'est pas pour son profil mais pour deux bonnes raison. D'abord ma belle-famille vit à Solaize, je connais donc plutôt bien le coin pour y avoir beaucoup roulé à vélo et un peu couru par ci par là. Rien que ça déjà ça me motive bien.
Puis, quand David (Davintothewild) me dit qu'il est déjà inscrit, je ne me pose plus trop de questions et je m'inscris à mon tour, c'est encore mieux avec un copain !

Les photos - Le film



Avec David juste avant le départ

Avec une grosse descente bitumée d'entrée, le départ est très rapide, et puis on veut se placer pour le Pain de Sucre, la première bosse dès le 2e km.

Passé le Pain de Sucre et la redescente sur Sérézin par un joli sentier, je m'efforce de calmer un peu le jeu et de gérer car je n'ai pas de super jambes. Le rythme reste toutefois rapide et on est vite dans la 2e bosse dès la sortie de Sérézin. Pas trop raide, ça passe bien. Et ensuite on aborde divers types de terrain sur quelques km très roulants jusqu'au joli parc boisé au bas de Ternay.

On passe un joli petit étang et là, la côte qui nous fera sortir du parc par le haut de Ternay est la plus raide du parcours, sur un single pentu et étroit, avec de grandes marches et des racines, vraiment un beau passage.

Dans le parc de Ternay

Sur le plateau on relance en direction de Communay, dans les champs et dans le brouillard.

Je vous ai déjà dit qu'il y avait du brouillard ?

Au 10e kilomètre, surprise ! La course était annoncée en autonomie complète, et là, sortant du brouillard, un ravito avec plein de saucisson et de bananes ! Je pioche un Tuc en passant mais ne m'arrête pas, trop dans le rythme.

Une bonne petite descente puis une petite côte dans Communay et on déboule à fond sur quelques km descendant vers Saint-Symphorien-d'Ozon. Plus qu'à longer l'Ozon jusqu'à la dernière côte.

Photo by Emilien mon neveu
Dernière côte pour remonter dans Solaize, pas très facile mais je me lâche bien, c'est la dernière. En haut le gars devant moi m'a bien distancé, et derrière, je me retourne et suis surpris de ne voir absolument personne. Il reste 2 km à tourner dans Solaize, je ne serai pas rejoint, j'envoie bien, et pour un petit boost supplémentaire je vois ma belle famille solaizarde venue pour m'encourager, super !


Dernier km en trombe, je double même un concurrent, et l'arrivée est déjà là, avec une bonne ambiance un bon ravito et de grandes bouteilles de bière... mais que pour les gagnants ! Bon d'accord j'irai plus vite la prochaine fois :-)


Bonne ambiance au ravito final

Les trophées




vendredi 23 octobre 2015

L'automne, la saison des recos SaintéLyon


Comme l'année dernière, la joyeuse troupe des offeurs lyonnais de Kikourou profite de l'automne et pour s'ébattre sur les chemins de la SaintéLyon afin de se mettre dans l'ambiance, de faire les derniers réglages technico-matériels, de découvrir les modifications de parcours, et surtout de partager de bons moments de sport.

Et même si cette année je ne fais pas la SaintéLyon, ce n'est pas une raison pour ne pas faire les recos !

Reco Sainte-Catherine - Soucieu - 23 km / 625 mD+ - 18/10/2015


Les photos - Le film

Les nouveau parcours de la SaintéLyon a été publié depuis quelques jours, et c'est notamment entre Sainte-Catherine et Saint-Genoux que les plus gros changements se trouvent. Cette année, plus de descente (ni de montée) du Bois d'Arfeuille, remplacée par un parcours vallonné et assez roulant sur les chemins des Coursières jusqu'au sommet du Signal de Saint-André.
Nous profitons donc d'un agréable dimanche matin (quoiqu'un peu frais) pour reconnaître de jour ce tronçon, et aussi pour battre le record de participation à un off Kikourou puisque nous sommes quand même 20 !

Quelques photos...

Riverie, une commune du Rhône... particulière

On est presque au bout de la première grande côte après Sainte-Catherine

Replat exposé, sur les chemins habituels des Coursières

Le Signal de Saint-André

En sortant du bois du Pindoley


Reco Soucieu - La Mulatière - 20 km / 420 mD+ - 21/10/2015


Les photos - Le film

Mercredi soir, juste le temps de sortir du boulot et de rentrer à la maison pour me transformer en traileur, et un coup de tram plus tard me voila à Perrache pour prendre le Car du Rhône 114 en direction de Soucieu-en-Jarrest. Le gros de la troupe monte à l'arrêt de l'aquarium d'Oullins, et c'est parti pour une reco nocturne de la dernière partie de la SaintéLyon, que la plupart feront de jour début décembre. Au passage on bat encore le record de participation à un off Kikourou, cette fois on est 23 !

Les joyeux Kikous !

Quelque-part dans Chaponost

Cette année on traverse encore le parc aventure de Sainte-Foy

La descente sur la Mulatière avec vue sur la confluence et le pont Raymond Barre
Un bon after avant d'aller au lit
Votre serviteur...




















Tout ça juste pour le plaisir, car pour moi les échéances à venir sont bien sûr le Sainté Trail Urbain, mon dernier objectif de l'année, et aussi la petite dernière, la Solaiz'Hard 18,5 km le 1er novembre, je viens juste de m'y inscrire.



jeudi 8 octobre 2015

Cinq ans de Run In Lyon



Mai 2011, les origines


Ca fait maintenant près de 7 ans que je fais du vélo de route et que je ne conçois absolument pas de courir, je n'y vois aucun intérêt ni aucun plaisir. Depuis quelques temps, ma pote Claire s'est, elle, mise à courir, et voila qu'elle me propose, comme un défi à relever tous les deux, de faire le 10 km du Run In Lyon en octobre !
Challenge accepted !
Il fallait ça pour que je daigne chausser mes baskets (des tennis en fait...) pour aller courir... on sait ce que ça a donné depuis !


Le 2 octobre 2011 : Run In Lyon 10k : 1h02'37"

Dossards et sourires



Et voila le jour J, mon premier dossard, la première fois que je vais courir aussi longtemps. Le tout dans une ambiance de folie, avec 4 sorties d'entrainement et 22 km d'expérience... Un grand moment d'incertitude, d'excitation et de joie de relever ce défi ensemble !






Des milliers de coureurs pour un départ impressionnant à Bellecour

Pour une première on part prudemment, les 2 premiers km étaient vraiment tranquilles sans pour autant aller tout doucement. Puis j'ai perdu le contact avec Claire dans le 5e km, après le ravito, un pont en faux-plat et moi voila largué ! Mais pas de souci, dans les 2 derniers km j'étais très bien et j'aurais même pu accélérer plus tôt.

Finishers souriants


L'important c'est surtout qu'on a bien fini, et qu'on était encore plus souriants à la fin qu'au début !

Au final c'était une super expérience, j'y ai pris goût, on parle déjà de remettre ça l'année prochaine... bref, j'ai choppé le virus !






Le 7 octobre 2012 : Run In Lyon 10k : 0h54'53"



On prend les mêmes et on recommence... en fait pas vraiment les mêmes, car en un an nous avons beaucoup progressé. La distance de 10k est maintenant devenue banale, et j'ai déjà bien amélioré mon record avec un 55'21" pendant l'été.
Cette fois on n'est pas là pour rigoler, on se tire la bourre et on a des records à battre, nan mais ! Enfin on rigole bien quand même :-)




La foule est dense, la notion de sas est plutôt floue, et les WC pas assez nombreux. Tant pis, c'est l'heure du départ.

Encore une participation qui bat des records sur cette nouvelle édition du Run In Lyon

Après 6 jours de repos à cause de douleurs au genou droit (faut dire que je cours encore en tennis...)
, ça allait plutôt pas mal et je n'ai pas eu mal au genou du tout. Mais après 2 km tranquilles, j'ai dû m'arrêter pour satisfaire un besoin naturel... et ensuite je suis reparti plus vite, presque trop vite, ce qui finalement m'a mis dans le bon rythme pour faire moins de 55'.

On m'appelle le chevalier blanc lala lalala !!

Il y a bien eu quelques passages où j'ai un poil ralenti mais pas trop et le dernier km a été long et intense car je savais que je devais le faire en moins de 5'.
Et ce n'est qu'à 200 m de l'arrivée, dans un sprint acharné, que j'ai rattrapé Claire !



Récup au Wallace




Une belle course, des records perso, une revanche à prendre (pour elle cette fois). Voila notre tradition du Run In Lyon bien posée, comme l'est aussi la tradition du brunch d'après course au Wallace.




Le 6 octobre 2013 : Run In Lyon 10k : 0h48'46"

Même de dos ils sont beaux

Comme on ne change pas une équipe qui gagne, nous re-voici, Claire et moi dans nos beaux maillots jaunes, prêts à en découdre (pas les maillots hein !).
Cette année les circonstances sont un peu différentes. Je suis de plus en plus attiré par les formats plus longs, j'ai déjà deux semi-marathons à mon actif, et l'idée de m'aligner sur semi pour cette édition 2013 m'a traversé l'esprit. Mais il y a quand même deux bonnes raisons pour qu'on s'aligne encore sur 10k :
- pour en finir avec cette distance j'ai l'envie folle d'approcher les 50'
- pour Claire qui est enceinte de quelques mois, cette distance sera déjà bien suffisante
Cette année on ne va donc pas se tirer la bourre, chacun son rythme.

De mon côté je pars très vite, je double beaucoup de monde et me laisse aspirer par le peloton, sans avoir la sensation de me mettre dans le rouge, alors qu'en théorie je vais bien trop vite. A mi parcours je temporise un peu, il faut quand même gérer ce départ rapide, mais je suis vraiment dans un bon jour et je reste sous les 5'/km, c'est fou. A ce rythme le final arrive très vite et je donne tout ce qui reste (et il en reste !) dans les derniers hectomètres pour claquer un chrono incroyable pour moi, bien en-dessous des 50'.

Sprint final !

Bon appétit


Je suis vraiment satisfait de ce chrono que j'aurais du mal à battre. Je peux maintenant tourner la page 10k et m'orienter vers des distances plus longues... mais avant il s'agit surtout de récupérer au Wallace :-)






Le 5 octobre 2014 : Run In Lyon semi : 1h52'13"




Cette fois plus de doute, je m'aligne sur semi-marathon. Mais tout seul, car Claire, qui espérait faire sont grand retour post-grossesse, est malade :-(




De mon côté je n'espère pas grand chose au niveau du chrono, j'ai juste envie de profiter de l'ambiance pendant un peu moins de 2 heures. Il faut dire qu'en cette année de préparation à ma première SaintéLyon, je ne suis pas vraiment dans l'optique de progresser sur semi, et mon record en 1h51 de novembre 2013 peut dormir tranquille.

Et donc c'est parti avec comme souvent au RIL un départ un peu rapide avec beaucoup de monde à doubler, mais sans trop forcer. Tout va bien jusqu'à la sortie du tunnel de la Croix-Rousse (désagréable ce tunnel) et aux nombreux km à tourner dans le parc de la Tête d'Or où je suis un peu sorti de ma course, dans la tête je n'y étais pas trop, mais pour autant je n'ai pas trop ralenti.
Après avoir un peu trouvé le temps long, on sort enfin du parc. Là on prend une bonne grosse averse, ça réveille !




Il reste environ 6 km et je me sens mieux. J'accélère un peu, d'autant que je commence à me rendre compte qu'en tenant du 5'/km je peux éventuellement accrocher mon record. Alors j'envois, de plus en plus vite, jusqu'à un dernier km énorme où je donne tout, mais ça ne suffira pas et j'échoue à moins d'une minute de mon record.
En même temps je n'espérais déjà pas faire un aussi bon chrono, donc je ne finis pas trop déçu et peux aller tranquillement me requinquer au Wallace avec les copains (dont Claire qui est quand même dans les parages).




Le 4 octobre 2015 : Run In Lyon semi : 1h44'34"


Quatre ans déjà se sont écoulés depuis ma première course, et traditionnellement, je me lève tôt le premier dimanche d'octobre pour avoir le plaisir de me dépasser dans les rues de Lyon. Encore plus cette année, d'abord parce qu'on se lève plus tôt (le départ est avancé d'une demi heure par rapport aux années précédentes), et surtout parce que je vise un gros objectif : battre mon record sur semi (posé en début d'année en 1h49), et si possible toucher les 1h45.
Pour que la fête soit complète, Claire est là et en pleine forme cette fois pour son vrai come-back sur semi !


Pour atteindre mon but il va falloir que je tienne 21 km à 5'/km ce qui me semble difficile à croire, mais je dois le tenter. Alors je pars de suite dans le rythme, juste en dessous des 5'/km. Je suis à la fin du sas des 1h40 ce qui est bien puisque je double un peu, je me fais un peu doubler, mais c'est globalement très fluide et je déroule bien.

Vers le 7e km je sens que les jambes sont un peu tendues mais sans plus, tant que ça ne s'aggrave pas, et je suis toujours dans mon rythme, grappillant quelques petites secondes à chaque km.
Comme prévu je saute tous les ravitos (j'ai mes bidons sur moi et pas de temps à perdre), et je passe la mi-course en 52'30, pile à l'heure !

Je tiens toujours le rythme malgré des petits moments de doute aux 12e et 15e km, mais à chaque fois je relance aussitôt.

Arrive alors le tunnel de la Croix-Rousse au 16e km, et même s'il n'est toujours pas agréable d'y courir et qu'on n'y a plus les repères fournis par le GPS, ça ne m'empêche pas de rester sur mon bon rythme, sauf peut-être à la sortie où le changement de température et le franchissement du pont me mettent un peu dans le dur.

Derniers hectomètres à Bellecour
Mais plus le temps de réfléchir, on est dans le final, je suis toujours pile dans les temps et mon rythme, ultra constant depuis le départ n'a pas faibli, plus que quelques km et je vais le faire !

Ce n'est que dans le dernier km que j'en suis complètement convaincu, et d'ailleurs je ne sprinte même pas car je le sais, je tiens mon super chrono, et puis de toute façon je n'ai plus vraiment les ressources pour accélérer, juste pour tenir le bon rythme et franchir la ligne heureux en 1h44'34" !!



Et après ?


Au fil des années j'aime toujours ce rendez-vous d'octobre où j'ai débuté puis réalisé mes meilleures performances sur 10k et semi. La suite est maintenant logique et incontournable : j'espère bien faire mon premier marathon pour le Run In Lyon 2016... à suivre !

En attendant il me tarde de retrouver des sentiers et du D+, avec bientôt une autre parenthèse urbaine au Sainté Trail Urbain fin novembre.