vendredi 30 décembre 2016

Bilan 2016 et regards sur 2017


2016, de la montagne et des classiques


Fin 2015 j'avais bien progressé en trail, j'avais assuré mon record sur semi-marathon, et j'avais des envies de montagne. J'ai donc découpé 2016 en deux parties :
- le premier semestre consacré à la préparation des trails montagnards de juillet
- le deuxième semestre dédié aux classiques de la course à pied : le marathon et la SaintéLyon


Prévisions :


Le gros objectif c'était la Montagn'Hard 60 début juillet. Un trail de montagne d'une difficulté inédite pour moi. Il était donc difficile d'avoir un autre objectif que de simplement terminer, et de profiter de la beauté des paysages. Sans trop m'avancer, je me disais que finir en moins de 16h serait très bien.

Pour le deuxième semestre, j'avais des "devoirs" à faire, et surtout à préparer sérieusement :
- faire mon premier marathon au Run In Lyon en moins de 4h
- terminer ma deuxième SaintéLyon en moins de 9h55, voire en moins de 9h30 si les conditions climatiques le permettent


Réalisations :


En chiffres ça donne :

1930km pour 46000mD+ 
Dont 360km pour 14500mD+ en compétition.

10 courses :
5 trails :
    Hivernale des Coursières 30k
    Trail de Mirmande 50k
    Pilatrail des Trois Dents stoppé à 15k
    La 6000D stoppée à 27k
    La Solaiz'Hard by night 18k

2 trails longs :
    La Montagn'hard 62k (montagne)
    La SaintéLyon 72k (roulant)

1 semi et 1 marathon :
    Foulées San-Priotes (semi)
    Run In Lyon (marathon)

1 inclassable :
    Course Eiffage du Viaduc de Millau 23k


Et par rapport aux prévisions ?

Au sommet du Prarion
Finir la Montagn'Hard en moins de 16h :

OUI !
Objectif largement rempli, avec beaucoup de plaisir malgré les conditions météo, en moins de 15h. Ce n'est pas ça qui va me faire passer mes envies de montagne !
C'était un peu dur au début, puis vraiment bien après... tout est raconté ici : La Montagn'Hard 60, un gros morceau !




L'arrivée du marathon

Boucler mon premier marathon en moins de 4h :

OUI !
En 3h43, avec un négative split, je suis plus que satisfait par mon premier marathon... j'aurais même presque envie d'en refaire un ! Tout est raconté ici :  Run In Lyon 2016, mon premier marathon



Relier Saint-Etienne et Lyon plus vite qu'en 2014 :
Une deuxième SaintéLyon réussie

OUI !
Les conditions météo étant assez similaires à celle de 2014, l'objectif d'aller plus vite que lors de ma première participation était cohérent, et réussi ! J'aurais même aimé faire moins de 9h30, mais dans la mesure où j'ai le sentiment de ne pas avoir perdu de temps inutilement et d'avoir tout donné, mon temps de 9h38 me convient parfaitement. Plus de détails ici : La SaintéLyon 2016, 7000 givrés sous les étoiles



La Dent d'Arclusaz
La montagne ça vous gagne...

Même si j'aime bien les collines verdoyantes, les sous bois et tout ce que j'ai près de Lyon, il faut bien reconnaître que la montagne, c'est vraiment un cran au-dessus en terme de plaisir de courir (de marcher, aussi, souvent...) et de plaisir des yeux !
Avec la Montagn'Hard, la 6000D, le off Kikourou à la Dent d'Arclusaz, en 2016 j'en ai bien profité.



Belle journée sur la 6000D
Des imprévus :

En effet, 2016 a eu son lot de bonnes surprises, comme mon nouveau record sur semi, ou le trail de Mimande que je n'avais pas prévu et que j'ai finalement adoré (malgré là encore des conditions climatiques plutôt humides), ou encore le dossard gagné pour participer à la 6000D fin juillet.
Malheureusement c'est aussi en 2016 que j'ai connu l'abandon pour la première fois, sur chute au Pilatrail, et aussi sur capitulation volontaire et raisonnée sur la 6000D.





Une belle brochette de Kikous
Les joies du partage avec Kikourou :

OUI !
On a encore fait plein de kilomètres ensemble à l'occasion de offs toujours conviviaux (dans les Monts du Lyonnais, dans le Pilat, sur les traces de la SaintéLyon... au resto aussi !), on a encore bien rigolé pendant des jours sur le forum à assurer le suivi live des grands ultras de l'été, on a fait le plein de pâtes au Flore avant le départ de la SaintéLyon.
Et je n'oublie pas de saluer aussi la bonne ambiance des sorties et courses proposées par le LUR (dont beaucoup de membres sont aussi sur Kikourou).


Et le vélo dans tout ça ?

NON...
Alors là rien ne va plus. Je n'ai pas réussi à intégrer des sorties de vélo dans mes entraînements. Je n'ai tout simplement pas fait la moindre sortie de vélo de route depuis un an et demi.



Regards sur 2017


Après un voyage de deux semaines en guise de coupure hivernale post-SaintéLyon, j'ai repris doucement la course à pied le 24 décembre, la saison 2017 est lancée !
Mon plan d'entraînement pour les quatre prochains mois est écrit depuis quelques jours, avec quelques semaines de prépa générale, et un plan de 12 semaines pour préparer mon premier gros objectif de l'année : l'Ultra des Coursières, mon premier trail de plus de 100 km !

Ensuite je ne vais pas me relâcher bien longtemps car je ne résisterai pas à l'appel estival de la montagne. J'avais envisagé dans un premier temps de faire l'Ultra Tour du Beaufortain, très tentant, mais je vais probablement céder à une autre tentation, un poil plus raisonnable : les 61 km et 5000 mD+ du Tour des Fiz 8 refuges fin juillet.

Et après... je ne sais pas encore, mais j'ai plein d'idées. Je serai sûrement encore sur le Run In Lyon début octobre, mais pas sûr que ça soit sur le marathon, car le Glandass Trail, en septembre, m'intéresse beaucoup...

Tout ça est encore loin, on verra bien. Ce qui est sûr que je vais retrouver les sentiers et les copains très bientôt, pour l'incontournable Hivernale des Coursières !



Bonnes fêtes de fin d'année et à bientôt en 2017 !!!





dimanche 4 décembre 2016

La SaintéLyon 2016, 7000 givrés sous les étoiles




Les photos - le film


Fin 2014, après ma première SaintéLyon, je m'étais dit que je ne la referai qu'en 2016. Donc dès l'ouverture des inscriptions, je ne me suis pas posé de questions et me suis inscrit immédiatement, dans l'optique de mesurer ma progression en deux ans. L'idée c'est que j'ai forcément progressé, donc sans forcer je dois naturellement pouvoir faire moins de 10h. Après tout dépendra des nouveautés du parcours et surtout des conditions climatiques.

Côté nouveautés, je trouve le parcours encore plus sympa qu'en 2014 et peut-être un petit peu plus difficile sur le papier. Côté météo, à deux semaines du départ les prévisions sont stables et tout indique que les conditions seront favorables et très comparables à 2014.

Tout ça me va très bien. Les recos du parcours et mes sorties variées depuis le marathon de Lyon m'ont fait du bien (sauf la dernière longue qui m'a bien fatigué mais dont je me suis bien remis). Je suis donc très serein. J'en suis même étonné. Je ne ressens pas de pression, je suis confiant sur ma capacité de finir cette course et je continue de me dire que naturellement je réussirai mon objectif de moins de 10h (en fait j'ai bien envie de mettre moins de 9h30 !). C'est à partir du lundi précédant la course qu'une grande impatience est montée en moi. Par de mauvaise pression, juste vriament envie d'y être ! Une nuit j'ai même rêvé que je faisais la SaintéLyon...


L'avant course

Le dernier repas du condamné

Pour la gestion du sommeil, même tactique qu'en 2014 : se coucher très tard le vendredi (enfin le samedi matin en fait), pour se lever à 15h le samedi, ce qui évite d'avoir à faire une sieste dans l'après-midi.


Ca tombe bien, il y a la soirée du CE de ma boîte le vendredi soir. J'ai donc géré plutôt raisonnablement ma consommation de vin, et ai fait l'impasse sur l'after en boîte. J'ai fini tranquillement la soirée devant la TV, et me suis couché à 3h00.


Le samedi, levé à 15h00 comme prévu. Je finis de préparer mes affaires et le temps ne passe plus, l'attente est longue avant d'aller prendre le train (que j'ai préféré aux navettes de l'organisation).

A 19h47, dans le TGV, bonne surprise, à croire que la SNCF a regroupé les Kikourous exprès, je me retrouve assis entre Jean-Claude et Benoit !



A 20h00 nous arrivons au Flore, réservé par Kikourou pour l'occasion, où nous retrouvons les copains, et de bonnes pâtes. Rigoler, manger, mettre des visages sur des pseudos, féliciter les héros de la 180 à la moitié de leur défi, voir Jean-Michel Touron engloutir des montagnes de pâtes, rigoler encore... ça se passe comme ça un avant STL au Flore.

A 22h00 il est temps de se bouger un peu et de se changer. Tout le monde se met en tenue de combat.

Les Kikous d'attaque !


A 23h00 on pose les sacs à la consigne et on se place sur l'avenue de départ, où il y a déjà beaucoup de monde pour se tenir chaud par -1°C. Les départs se feront par vagues à partir de 23h40. Là on sait déjà qu'on ne sera pas dans la première vague. En fait on sera dans la troisième qui part à l'heure traditionnelle de minuit !




Saint-Etienne - Saint-Christo (à 1h50) : 15,6 km - 495 mD+ en 1h50


Sur les 7 premiers kilomètres il faut partir doucement sur les larges et longues lignes droites jusqu'à Sorbiers. Je me calle donc à un peu moins de 11 km/h, ce qui est raisonnable, mais quand même pas aussi lent qu'en 2014 où j'avais peut-être un peu trop assuré.

Quelques nouveautés nous attendent entre Sorbiers et le col de la Gachet avec un peu plus de sentiers et de dénivelé, mais finalement tout se passe bien, sans bouchon ni trop de difficulté, sur un sol plutôt sec.

Au col de la Gachet, grosse ambiance, belle vue sur l'église de Saint-Christo et je commence à prendre mon rythme en essayant de ne pas trop me laisser aspirer par le peloton, sachant que je suis déjà bien en avance sur mes temps de 2014.

Saint-Christo

Quelques petites bosses plus loin, voici le ravito de Saint-Christo. Comme prévu je ne m'arrête pas. J'ai prévu assez de boisson pour aller directement à Sainte-Catherine.


Saint-Christo - Sainte-Catherine (à 3h29) : 12,6 km - 309 mD+ en 1h39


Je trouve que c'est à partir de là que commence vraiment l'aventure nocturne. Il ne semble plus rien exister autour du serpent lumineux qui nous porte. Je me retourne de temps en temps pour l'admirer justement. C'est impressionnant. Et une fois je vais même m'arrêter quelques dizaines de secondes, couper ma frontale, et contempler les frontales, et surtout les étoiles. On a un ciel superbe.

Farandole sur les crêtes

C'est pas tout ça mais il faut continuer, sur les crêtes où il fait toujours un peu frais, mais là ça va, je suis bien habillé (un première couche technique Craft, une deuxième couche Cimalp Warmit, une troisième couche Cimalp Storm), par contre une légère lassitude semble me gagner. La fatigue s'installe dans les jambes, dans le dos, un peu dans la tête aussi. Du coup je mets la musique une bonne demi-heure histoire de me relancer mentalement.

Puis arrive enfin la descente vers le ravito de Sainte-Catherine où la pause, bien que brève, va me faire du bien. Déjà je bois une soupe plutôt tiède, mais qui change quand même de l'eau trop froide de mes bidons. Un peu de Pepsi, une tartelette, et quelques quartiers de clémentine qui font un bien fou. Remplissage des bidons qui n'étaient pas loin d'être vides, je remets de la poudre dans l'un d'eux, et je repars avec un peu de pain d'épice en poche. Par ce froid il ne faut clairement pas traîner au ravito. Et là, même en repartant vite, je vais passer dix bonnes minutes à me geler les doigts avant que tout le corps se réchauffe de nouveau.


Sainte-Catherine - Saint-Genoux (à 5h14) : 11,2 km - 337 mD+ en 1h45


C'est parti pour quelques kilomètres légèrement vallonnés, plutôt roulants, et un peu givrés, avec de meilleures sensations qu'avant le ravito. En plus à partir de là je connais bien le parcours. Et je sais donc qu'on arrive très vite sur la courte mais intense descente du Bois d'Arfeuille. C'est caillouteux, c'est boueux, comme prévu, et je suis toujours très à l'aise là-dedans, sauf que j'ai un peu de mal à doubler, donc j'y vais tranquille, en gagnant quelques places quand même. Et là, le troupeau est à l'arrêt. Une énorme flaque barre le chemin qu'on contourne donc un par un en tâchant de ne pas glisser. L'affaire prends quelques minutes mais pas trop (sinon j'aurai fini par couper droit dans l'eau moi !) et juste après on attaque la grosse nouveauté, la grosse difficulté : la montée du Rampeau et ses 180 mD+ pour 750 m de long avec quelques passages à 30%. Ca pique un peu par où ça passe, mais justement, ça passe. Heureusement le terrain n'est pas glissant, et dans une grande lenteur, un pas après l'autre je me hisse en haut de ce mur en moins d'un quart d'heure.

On est alors au point culminant du parcours, avec la vue en face sur Saint-André-la-Côte et à droite sur les lumières de la vallée du Rhône... pendant ce temps mes jambes relancent au petit trot.

Arrive alors la "sympathique" descente du Bois des Marches. L'un de mes passages préférés avec de la boue bien mouillée, des cailloux, des dépassements contrôlés, bref ça m'amuse ! Jusqu'à ce que le chemin devienne beaucoup plus civilisé et roulant jusqu'au petit ravito de Saint-Genou.

Cette année, l'orga (excellente au demeurant) avait prévu ici un ravitaillement uniquement liquide. J'y fait un très bref arrêt pour boire un peu de thé, en mettre un peu dans les bidons trop froids, et je repars avec un bout de banane dans la bouche... oui, il n'y avait pas que du liquide finalement.


Saint-Genoux - Soucieu (à 6h58) : 12,8 km - 308 mD+ en 1h48


Place maintenant au fameux enchaînement des montées et descentes dans les bois : Bois de Pindolay, Bois de la Gorge, Bois de la Dame, Bois de Bouchat. Et ça, ça use ! Je sens bien la fatigue physique, j'ai même l'impression d'avoir le ventre un peu bloqué (finalement c'est le haut des abdos qui fatiguait), et je commence à devoir me retenir dans les descentes car ça tape bien dans les jambes, surtout sur les chemins givrés, aussi durs que du bitume.

Déjà dans le Bois de Pindolay je ressentais le besoin de m'évader en tapotant ce message sur Facebook : "40 e km pas facile mais ça gère". Puis la très longue remontée du Bois de la Dame a achevé les quelques bonnes sensations qui pouvaient me rester. Il me tarde alors d'arriver à Soucieu, et j'ai vraiment envie de voir le soleil se lever, mais je sais que je dois encore patienter un bon moment pour ça, alors j'avance, et dès que ça ne grimpe plus, je relance.

Pas bien frais à Soucieu

A la sortie du Bois de Bouchat, je sais que les kilomètres très roulants jusqu'à Soucieu peuvent être longs, donc je débranche, je trottine encore bien, et finalement j'arrive assez vite au ravito tant attendu.


Je erre quelques instants le temps de reprendre mes esprits (en prenant la photo ci-dessus), et je file vers le thé et la soupe (en piquant un peu de saucisson et de fromage au passage).





Soucieu - Chaponost (à 8h11) : 8,8 km - 102 mD+ en 1h13


Je crois être resté 7 ou 8 minutes à Soucieu, mon plus long arrêt, mais ça va, je n'ai pas l'impression d'avoir gaspillé du temps, et j'en repars avec des bidons bien tièdes, complétés avec du thé.

Malgré les bienfaits de cette pause, je suis bien atteint mais heureusement assez lucide pour bien gérer les portions de route légèrement verglacées en sortant de Soucieu.

Par contre je redoute un peu l'enchaînement Furon-Garon surtout si c'est très boueux. Heureusement pour moi, un petit glissement de terrain ayant eu lieu le matin le long du Garon a contraint les organisateurs à nous faire prendre la gentille petite descente qui va droit sur la passerelle du Garon, directement. On coupe donc le parcours initial d'un bon kilomètre et de 50 mD+. Moi ça me va.
Le long du Garon je profite des premières lueurs du jour sur les prés givrés.



La seule difficulté qui me sépare de Chaponost est donc le raide chemin des Lapins. Comme toujours, je suis lent, mais ça passe bien, et je peux relancer en haut et je déroule gentiment, à l'aube, en direction du ravito de Chaponost.

J'y fait un très bref arrêt le temps d'un café.


Chaponost - Lyon (à 9h38) : 10,9 km - 226 mD+ en 1h27


Le jour se lève, il n'y a plus qu'à finir le travail sur un parcours que je connais par coeur jusqu'à Lyon. J'ai vite calculé que le sub-9h30 n'était pas jouable, et j'y vais donc sans pression, en courant toujours quand je le peux, mais sans me faire plus violence que ça. Je profite du superbe levé de soleil sur les plantations de sapins de Noël givrés, et aussi des encouragements de Christian... que je croise alors qu'il rentre chez lui en voiture après avoir bouclé la course en 7h20 (!!).



Ca fait maintenant longtemps que je n'ai plus de très bonnes sensations, que j'ai du mal à accélérer en descente, mais je continue de pouvoir trottiner, les côtes de Montray et du Parc Aventure ne me font pas si mal que ça, j'arrive encore à relancer, je pense même que tout compte fait, je vais finir moins fracassé qu'il y a deux ans.

A Sainte-Foy je suis toutefois trop cuit pour pouvoir prendre le rythme d'un Bernard incroyable qui fini la 180 sur les chapeaux de roue, je le laisse filer.

Juste pour rigoler, je tente la descente des marches du Grapillon deux par deux... enfin je le tente une fois, et je me rend compte que ça tape beaucoup trop, alors je descends ça normalement, comme des escaliers normaux, et ça va bien.

Je longe la Saône, je fonce (tant que peut se faire) sur le pont Raymond Barre, j'entre dans la Halle, je lève les bras, je suis content... j'ai franchi l'arche d'arrivée en 9h37'58" et c'est génial !

Content ! 

Je suis très satisfait par mon temps, même si je fais plus de 9h30, car j'ai beaucoup couru , dès que c'était possible, je n'ai donc rien lâché, et j'ai passé très peu de temps aux ravitos. Je ne pense pas que j'aurais pu faire mieux, et ça, ça me plait.

A l'arrivée je passe une vingtaine de minutes à discuter avec Laurent, Patrice et Patricia, ça fait plaisir de les voir. Puis arrive l'incroyable Jean-Mi qui boucle ça monumentale saison par une belle 180... en t-shirt !

Il est top Jean-Mi !

Puis je vais chercher mon t-shirt finisher, je me change, et il est temps de rentrer me doucher avant d'attaquer immédiatement la récup avec un gros brunch entre amis !!





Et voila une saison 2016 bien terminée.




mardi 29 novembre 2016

Cinq jours avant une longue nuit


En effet, samedi soir c'est le dernier gros morceau de l'année : la SaintéLyon !


Comme je suis de plus en plus impatient d'y être, pour la deuxième fois après 2014, je vais me calmer un peu en vous racontant vite fait ce qu'il s'est passé ces deux derniers mois depuis mon super marathon de début octobre au Run In Lyon.


Dès le lendemain, tout en savourant encore ma jolie prestation du week-end, je commençais déjà ma prépa SaintéLyon... par une phase de récupération bien sûr. Après deux mois intensifs consacrés au marathon il faut impérativement laisser reposer la machine. J'avais donc prévu de ne pas m'entraîner pendant deux semaines, voire de faire un ou deux petits footings mais sans plus. Je m'y suis presque tenu, en ne casant que deux petites sorties légèrement vallonnées (histoire de rappeler à mes jambes ce que c'est qu'une bosse) sur dix jours.


Mais dès le 14 octobre, le couvert était mis pour attaquer directement les choses sérieuses avec la reco du Lyon Urban Trail by Night organisée par le LUR. C'est toujours un bon moment de convivialité et de bonne humeur avec les copains et des dizaines de coureurs venus de tous les coins de Lyon, même si cette année, la météo en a refroidi plus d'un. En tout cas, pour me remettre à faire du dénivelé, c'était plutôt radical, mais ça s'est bien passé.

Fourvière by night



Autant le dire tout de suite, pour préparer la SaintéLyon, je ne me suis pas fixé de plan strict à suivre comme pour le marathon. Justement parce que c'est dur d'être aussi assidu sur un nouveau plan, à peine celui du marathon terminé. Et puis dans les grandes lignes, j'estime que j'ai bien travaillé le foncier toute l'année et ces deux derniers mois, et que j'ai juste à focaliser mes sorties sur la reprise du dénivelé (avec quelques fractionnés en côtes) et sur la variation des terrains. En casant en plus quelques bonnes sorties longues et en prévoyant assez de récupération, ça me semble parfait sur le papier.


Et quoi de mieux comme sortie longue que l'une des traditionnelles et immanquables reco Soucieu-Lyon en Off-car Kikourou, le 19 octobre ?
Le principe est simple : le mercredi soir, on se retrouve à Gerland pour prendre le Métro puis le car du Rhône qui nous pose à Soucieu avant 20h pour rentrer à Lyon (où l'after nous attend...) par le tracé de la SaintéSprint (les 21 derniers km de la SaintéLyon).

La trace - les photos - le film

Les Monts du Lyonnais à la tombée de la nuit

Beaunant

Bords de Saône

Sur le pont Raymond Barre

After de rigueur




Quelques sorties d'entraînement, finalement assez classique, plus tard, je profite d'une belle fin d'après-midi pour utiliser aux mieux les reliefs lyonnais en mode sortie longue de retour du boulot.

La trace - les photos

Rhônefie au parc de Gerland

L'église de Sainte-Foy-lès-Lyon

La vue depuis Sainte-Foy

Le Vieux Lyon

Montée des Chazeaux

Couché de soleil dans la tour Incity



Elle n'est pas si innocente que ça en fait cette sortie longue un vendredi soir... j'ai en réalité un plan maléfique de petit week-end choc à ma sauce, en participant dès le lendemain à la Solaiz'Hard by night ! Et le pire c'est que je comptais ensuite rentrer chez moi en courant... mais j'ai tellement làché de forces sur le parcours tout en relances de la Solaiz'Hard, que finalement, je me suis fait déposer à Lyon en voiture par Jérôme.


La trace de la Solaiz'Hard - les photos



Avec Jérôme avant le départ




























En fait cette prépa SaintéLyon est surtout pour moi l'occasion de me faire plaisir, en retrouvant la liberté de faire de jolies sorties au feeling, plutôt absentes du précédent plan marathon. C'est ainsi que par un beau mardi de Toussaint, je décidais de retrouver Marie-Laure à son travail... à Montanay. Une petite vingtaine de kilomètres vallonnés qui se termine par un superbe couché de soleil sur les Monts d'Or, y a pire.

La trace - les photos

Part-Dieu - Villette

Le Rhône

La voie verte de Caluire

Sathonay-Camp

Jeux d'ombres dans les champs

Vue sur les Monts d'Or

Mon petit poney

Couché de soleil sur les Monts d'Or

Embrasement des Monts d'Or




Ce que j'aime bien faire pour préparer une grande course, c'est placer la sortie la plus longue trois semaines avant l'échéance. Et là, on n'a pas fait dans la demie-mesure, puisqu'en guise de sortie longue, on s'est tout simplement offert une reco SaintExpress intégrale (45 km depuis Sainte-Catherine) en mode off Kikourou, avec ravito à Soucieu. Quelle belle journée !!

La trace - les photos - le film

Kikous dans la brume

En balcon avant le bois d'Arfeuille

La nouvelle côte du Rampeau

Cimetière de Saint-André-la-Côte

Saint-André-la-Côte

Coupons à travers champs

Ravito à Soucieu

Rémi franchit le Furon comme un pro !

Le Garon



Depuis j'ai un peu réduit les charges, j'ai fait une dernière sortie longue de 25 km sur Sainte-Foy le 20 novembre, qui m'a laissé très fatigué, et maintenant je me repose et je "fais du jus" avec quelques footings ludiques.



Vivement samedi, en plus la météo s'annonce clémente...



A bientôt !